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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 09:22

 

  Lille Un week end 1

 

  Lille Un week end 3

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Un week-end avec ma soeur et sa petite famille, en visite chez les ch'ti !

Des gauffres dégustées sur le pavé lillois... Des musées... Un polchevesh chez la vieille...

Et une (re)découverte de la ville en mode touristes ! Une petite Zélie qui dort chez sa tata

(et une tata aussi happy que sa petite Zélie!). Des balades dans le vieux Lille...

Et mon coeur qui explose devant ces frimousses. :)

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 00:40

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Ma famille dans les années 80 : Papa, maman et fillettes vintage
tiennent la pause sur les surfaces jaunies de ces photographies.

Petite pincée de nostalgie, une nostalgie toute particulière d'un temps où je n'existais pas.
Respect total pour les jolies tenues de l'époque et la silhouette chic et bohême de maman. :-)

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 16:33

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  un quart de siecle

 

En ce mois de juin 2013, mon frère et moi avons atteint un quart de siècle. Deux petits quarts de siècles et un pour chacun. Le week-end dernier, je me suis plongée avec plaisir dans les albums de famille et en ai tiré quelques photos de nous deux, succombant à mon penchant pour les vieilles images. Voici donc un petit résumé de 25 ans de nos vies de jumeaux en quelques photos ... et mots.

 

L'histoire commence alors que mes parents ont deux petites filles de 10 et 8 ans. Ils se disent que s'ils veulent un dernier enfant il serait temps ! Mon papa a commencé les travaux de la maison qu'il construit quand ils apprennent la venue proche, non pas d'un, mais de deux enfants ! Prévoyant deux années de travaux, il hésite à continuer. Ils en modifient finalement les plans et achèvent la maison deux ans plus tard. Le médecin manque de délicatesse. Il dit : "C'est une grossesse gémélaire madame. On signe quand même ?". Ma mère a pleuré un peu, beaucoup, je ne sais pas. Et puis elle a dû redoubler d'organisation. Mes soeurs, elles, ont été deux petites mamans. Il paraît que tout petits, nous pouvions communiquer sans mots. On m'a raconté le language fabriqué que nous seuls comprenions. Et puis nous avons grandis. Lorsque je dis à quelqu'un que j'ai un jumeau, les questions sont presque toujours les mêmes. "Est-ce que vous vous ressemblez ?" est souvent la première question, suivie de près par : "Avez-vous une relation fusionnelle ? ". À quoi je répond que nous sommes très différents.

 

Si mon frère et moi avons grandi collés l'un à l'autre, il semble que nous ayons eu besoin de nous séparer plus fortement encore en grandissant. Il me semble même parfois que nous faisons tout à l'opposé : J'ai été studieuse quand il privilégiait ses copains. J'ai vraiment commencé à aimer l'école quand il la quittait. Je suis partie tôt de la maison et il y est resté très tard. Je suis parti loin et lui s'est installé tout près de la maison familiale. J'ai présenté mon premier ami tardivement et lui assez tôt. Il vit à la campagne, j'ai choisi la ville. Il est maintenant propriétaire d'une maison, je suis locataire d'un appartement. J'ai fait de longues études alors qu'il travaillait déjà. Je sais qu'il ne comprend pas toujours ce que je fais car il lance parfois que les études sont une perte de temps. J'ai habité dans huits logements différents quand il n'en connu qu'un. Il a joué la stabilité quand j'allais de régions en régions, de villes en villes. Alors je répond que nous sommes différents. Je répond que nous sommes comme un frère et une soeur tout ce qu'il y a de plus basiques, sans fusion ni transmissions magiques. Mais je veux croire qu'il reste un tout petit quelque chose de notre complicité passée. Un tout petit rien, peut-être enfoui. Qu'il y a dans nos caractères parfois taciturnes et renfermés, quelque chose de deux adultes qui ont grandis en jumeaux.

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 22:16

 

photos mysteres

 

 

De petites photos mystèrieuses... des photos du temps de mes grands-parents.

De celles qui n'intéressent personne et que j'ai eu envie de garder. De celles

qui gardent leur mystère et leur entière opacité, comme un souvenir mystique

du passé. De celles qui représentent sans nommer et qui montrent sans rien dévoiler.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 19:33

 

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Des aiguilles à tricoter par dixaines.
Second trésor de ma grand-mère !

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 10:12

 

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Boites coton

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Petites boîtes anciennes, fils de cotons à broder DMC.
Voici de bien belles bricoles reçues en héritage, les belles bricoles de Francine.

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 00:52

anciennes cartes PCF

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Pour le meilleur et pour le pire, mon grand-père était communiste. ;- ) 

Et je retrouve avec intérêt les 50 ans de cartes du parti (entre quelques cartes

de pêches et de clubs municipaux)! Collector !

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 13:12

 

 

Francine

 

Elle avait 93 ans. J'ai le sentiment, renforcé par son absence, de ne rien connaître de la femme qu'elle a été, de la vie qu'elle a mené. Elle était déjà vielle lorsque je suis née. Elle avait déjà 10 petits enfants. C'était une dame très mystèrieuse. S'il me semble ne rien connaître de sa vie de femme, c'est qu'elle n'en a pas partagé les souvenirs. Je peux dire ne rien savoir de son enfance et très peu du reste de sa vie. Je ne sais pas si elle a été heureuse, si elle a été aimée. Je ne sais pas comment elle a traversé la guerre. Je sais qu'elle a vécu, de ferme en ferme avec sa mère et sa demie soeur. De son existence, je ne connaîs que les légendes, dites et répétées, toujours de la même façon. Je crois qu'elle a souffert beaucoup, je le sais. Est-ce pour cela qu'elle a scellé sa mémoire ? ... à l'image des armoires qu'elle gardait toujours fermées à clé et des petits paquets qu'elle cachait, bien rangés entre les piles de son linge. J'éprouve pour elle un grand respect et j'ai aimé lui rendre hommage le jour de son enterrement, accompagnée de mes deux soeurs. À cette grand-mère qui tricotait exellement bien et cousait magnifiquement. (Je redécouvre ses ouvrages et l'étendu du savoir-faire qu'elle detenait, tout comme de nombreuses autres femmes de sa génération). À cette grand-mère qui regardait toujours le dessous des assiettes en porceleine pour en connaître la fabrique et qui trouvait toujours qu'elle avait "une drôle de tête" sur les photos. À cette femme qui s'est noyée dans le souvenir de son petit garçon perdu, qui est devenue folle de desespoir et de chagrin tout le restant de sa vie, qui en a presque oublié les vivants, qui a oublié le goût du bonheur et le goût des autres. Il restait pourtant à ces côtés cinq petits à aimer. Cinq enfants de 4, 5, 6, 8 et 18 ans. Mais rien n'y a fait. Cet amour-là, cette mort-là avait tout dépassé. Elle n'a plus vécu alors que dans le souvenir de Louis. Il avait 16 ans, elle en a fait un héro. Je crois qu'à partir de ce moment, la vie ne pouvait plus fonctionner qu'en marche forcée. Elle a accusé de faux coupables pour soulager sa peine. Elle a imaginé mille circonstances, elle en a répété et répété encore le scéario. Elle a imaginé le pire et le moins pire. J'ai toujours connu ma grand-mère avec ce médaillon autour du cou. Il contenait le portrait de son petit garçon, en photographie noir&blanc, placé sous son corsage et au plus près de son coeur. Francine est partie. Je redécouvre son histoire. À travers les souvenirs dévoilés de ses enfants. Je comprend aujourd'hui toute l'entendue du drame survenu et la vie un peu étrange qui a suivi. Je comprend mieux les maladresses, peut-être dues à l'époque, subies par les autres enfants de la famille. Je redécouvre cette grand-mère, cette mère, cette femme, à travers tout ce qu'elle laisse de souvenirs et de récits.

 

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 11:39

 

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Mes grand-parents sont partis et j'ai la sensation de pouvoir enfin percer certains mystères de leurs existences. Je me suis plongée dans les quelques lettres qu'ils ont laissé. Je les ai lues et relues, vingt fois pour certaines. J'ai été submergée par l'émotion. C'était réél, c'était là, entre mes doigts. Des lettres de 1955 ! Ils laissent derrière eux une grande maison remplie de souvenirs. J'y ai découvert tout un univers et tout un quotidien. J'ai mieux compris. J'ai mieux aimé. Et puis il y eu les armoires à trier et les bureaux à vider. Toute une vie se trouvait là. Les culottes d'enfants et les pattes d'éléphants, les linges brodés et les robes cousues à la main, le linge de nourisson, les petits chaussons, les corsages et des tricots à gogo. Du petit linge rangé avec soin en petits paquets bien conservés. Et puis c'était tout un quotidien en petits papiers. Dans mes mains un ticket de caisse de 1982, la lettre d'un ami proche datant de 1959, des carnets de note de 1982, des petits mots gribouillés, des factures, une liste de cadeaux de noël datant de 1972, des consignes pour la réalisation d'une maille de tricot compliquée. C'était là, c'était toute une vie entre mes doigts. J'apprend à les connaître à travers ce qu'il laissent de 50 ans d'existance dans cette maison. Je n'aurai rien pu apprendre de leur bouche à eux, ils étaient trop vieux, trop mystèrieux, c'était trop tard. Je trie et découvre toute une vie de livres lus et des tricots entammés dans tous les coins de la maison. Mes grand-parents sont partis et nous, nous nous retrouvons. Certains liens, usés par le temps, se sont renoué doucement, dans le souvenir d'une enfance partagée. Entre deux rangements, entre la chambre du bas et le salon du haut les souvenirs ont ressurgis. Mes oncles, ma tante, peu à peu m'ont fait le cadeau de les dévoiler, parfois avec pudeur et retenue, parfois avec soulagement et émotion. J'ai écouté la si belle complicité qui les a uni, la fraternité et les cachettes dans le grenier lorsque l'un d'eux allait se faire gronder, le relais pour lui apporter à manger en douce. Les bêtises et la vie au grand air, la vie dans les rues du village et les vacances en Bretagne. Et puis, j'ai écouté ma tante confier ses peines d'enfant noyée par le chagrin de sa mère et du souvenir incessant, inlassable de la mort. L'amertume et le tristesse. J'ai aimé écouter. J'ai aimé comprendre et apprendre encore de cette famille et d'une partie de ma propre histoire.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 22:46

 

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Nous avons fêté Noël au petit matin. La petite Alice était réveillée dès six heures, les plus tardifs à neuf heures, nous étions tous réunis pour dix heures. Levés aux aurores, nous avions pris la route dans

le calme de ces matins peu fréquentés. Nous avons roulé dans le levé du jour, dans les couleurs rosées du paysage, dans la plus belle des lumières de la journée, et dans l'excitation des fêtes

qui ont sur moi toujours le même effet. Nous avons rejoins la ronde des cadeaux à offrir et à ouvrir.

Depuis, les jours s'écoulent, à dix, dans un Noël qui durera toutes les vacances si nous le souhaitons.

Jusqu'à ce que nous pensions à d'autres fêtes à d'autres contrées. Pour le moment, la maison

du Loir-et-Cher est investie de petits lutins remuants. Et avec ces petits autour je ne sais plus

ni tricoter ni lire, ni piannoter. Je les laisse me divertir de leurs jeux. Je ne me lasse pas de les

regarder jouer, sauter, rigoler, innover et inventer les histoires de tout un monde qui leur appartient.

 

 

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